L’assolement triennal est une technique ancestrale de culture.
Elle consiste à ne pas cultiver chaque année et au même endroit la même plante.
Cette technique a été abandonnée pour des raisons de production de quantité.
Elle revient à la mode pour des raisons de respect de l’environnement et d’incitation à ne plus utiliser de manière exagérée les produits agro-pharmaceutiques.
Les produits agro-pharmaceutiques sont un autre nom des produits phyto-sanitaires ou pesticides et insecticides.
Le fait de cultiver la même culture chaque année appauvrit la terre :
cela incite davantage à utiliser des engrais chimiques.
D’une année sur l’autre le besoin d’utiliser ces produits s’intensifie et cela ne va pas en s’améliorant.
La moitié des produits va directement dans la nappe phréatique, entraînant irrémédiablement sa pollution.
En parallèle le fait de cultiver toujours la même culture attire les parasites, qui prennent l’habitude et tendent à s’y installer trouvant là leur nourriture.
L’usage des produits détruit plus d’insectes pollenisateurs comme les abeilles que de parasites, auxquels ils sont destinés.
Ils ont donc plus d’effets néfastes que de bienfaits, puisque les parasites tendent à s’y habituer même à de plus grandes concentrations et qu’il faut sans cesse inventer de nouvelles molécules ayant des effets pires que les précédentes.
Cela fait disparaître des insectes, qui assurent la pérennité de multiples espèces de plantes, arbres fruitiers.
C’est pour ces raisons, que l’on tend à revenir vers cette technique, qui n’a que des bienfaits comme la pérennité des espèces animales et végétales, puisque l’utilisation des produits agro-pharmaceutiques va en concentration s’accumuler de plus en plus dans la chaîne des prédateurs et cela jusqu’au super-prédateur, l’homme.
Elle consiste à soit cultiver une culture différente d’une année sur l’autre, voire laisser une partie du terrain en jachère (repos) ou subdiviser le terrain en 4 parties et faire tourner les types de culture et laisser le dernier en jachère.
Pour cela, il faut répartir les cultures en trois grandes classes :
- Les légumes feuilles comme les épinards, les bettes
- Les légumes tubéreux comme les radis, carottes, navets
- Les légumes de type courgettes, potirons
On les classe ainsi pour les raisons, que leur besoin en engrais ne sont pas les mêmes, comme pour l’arrosage.
On répartit sur chaque zone un type de culture et l’année suivante il suffit juste de faire tourner le type de culture, en veillant à en laisser une partie en jachère et qu’aucune portion ne soit utilisée pour le même type de culture que l’année précédente.
Toute l'équipe de CHERET HYDROCULTURE