Histoire et Evolution des Murs Végétaux de Patrick Blanc à aujourd’hui
Introduction
N’oublions pas Monsieur Patrick BLANC, artiste et paysagiste, et qui a créé ce concept de végétalisation verticale grandiose.
En fait, sans le dénigrer, il s’est inspiré de certaines merveilles de Dame Nature, qui réussit à conquérir via la végétation des zones verticales.
Les murs végétaux, par l’intermédiaire de Monsieur BLANC, se sont vite développés.
Peu de temps après d’autres concepts de murs végétaux sont venus diversifier la richesse de ce concept. Soit ces systèmes se sont différenciés, soit ils ont cherché à améliorer la seule carence, que présente le système de Monsieur BLANC : la durabilité dans le temps.
Nous sommes dans une période du tout béton, où les terres arables et la nature perdent du terrain face à l’urbanisation intensive. La guerre est perdue d’avance avec la politique de construction des logements sociaux. Cela réduit à la fois le territoire des plantes et animaux, mais aussi d’une partie du poumon vert de notre planète, et qui transforme le dioxyde de carbone en oxygène, ralentit l’érosion, absorbe les substances polluantes, maintient les terrains.
Il est quasi impossible d’associer le respect de l’environnement et notre société de consommation. Leurs objectifs sont opposés. En revanche, nous pouvons apporter un peu de verdure là où il n’y en n’a plus.
La solution alternative : les murs végétaux
Les murs végétaux permettent de végétaliser des surfaces sans trop prendre de place. Une surface verticale végétalisée prend moins de place que la même surface horizontale, en intérieur comme en extérieur.
En intérieur, où l’air est dix fois plus pollué qu’en extérieur, faute de courants d’air suffisants, les plantes qui y sont installées participent à la dépollution et la purification de l’air ambiant, voire même à l’humidification par les phénomènes de photosynthèse et d’évapo-transpiration.
Le choix des plantes est illimité en intérieur, sauf en fonction de l’éclairage de l’espace, la proximité d’une baie vitrée. Il faut savoir que pour des plantes situées à plus d’un mètre, c’est comme s’il n’y avait plus de lumière. En extérieur, on tiendra compte des contraintes telles que les conditions climatiques, l’exposition ensoleillée, l’exposition aux vents : la préférence est alors apportée aux plantes locales.
Les différents types de murs végétaux
Les murs végétaux existent sous différentes formes.
Sur la base ils ont tous une structure porteuse, un substrat, un système d’irrigation.
Le substrat
La sphaigne
La sphaigne est une matière vivante. Elle se gorge d’eau : jusqu’à 20 fois son poids à sec. Sa propriété est de ne geler que sur quelques centimètres en plein hiver. Cela protège les racines des plantes qui y sont plantées. Les murs en sphaigne pèsent 250 kg/m². Une autre propriété est l’isolation phonique.
Il est possible soit de faire une double clôture et d’y insérer et tasser la sphaigne, soit d’acheter la sphaigne dans des casiers en acier galvanisé ou aluminium et les fixer à une clôture
La laine de roche
La laine est un matériau inerte. Tout de fois il a une bonne propriété phonique. Cependant il dure moins dans le temps que la sphaigne. Cependant il est plus léger que la sphaigne. Un mur en laine de roche pèse 29 kg/m². Les plantes y prennent facilement racines. Là aussi il est nécessaire de mettre la laine de roche dans des éléments d’acier galvanisé pour en assure la stabilité.
L’aquanappe
L’aquanappe, imputrescible et faite de matériaux recyclés, ne pèse que 15 kg/m². C’est le système le plus léger et le plus fin actuellement sur le marché. C’est un système totalement hydroponique. Il est conseillé de mettre un système de chauffage des conduits d’eau en extérieur.
Le terreau
Il existe un système sur le marché avec des casiers en inox et avec du substrat à base de terreau. Ce système a l’avantage de réduire l’apport en nutriments. Les racines sont protégées par le fait que l’inox est un bon isolant. Cependant des murs de ce genre pèsent 150 kg/m².
Conclusion :
Chaque système a ses avantages et ses inconvénients. Il convient de tenir compte des demandes du client, de son budget, des contraintes du chantier, que le chantier est en intérieur ou en extérieur.
Le système d’irrigation
Le circuit d’irrigation soit fermé soit ouvert.
Dans les deux cas, il faut une arrivée et une évacuation d’eau, sauf dans les cas les plus simples de système fermé, que nous décrirons plus loin. Ce système a tout de même ses limites.
Le circuit ouvert
Ce système est un système avec une arrivée d’eau et une évacuation. Cependant il est très gourmand en eau.
Le circuit fermé
Il existe un système fermé avec un bac, que l’on remplit d’eau et dans lequel on immerge une pompe. Ce système semble être la solution au coût des murs végétaux. Il semble répondre aussi à l’économie d’eau.
Il y a toujours des pertes d’eau dues aux phénomènes d’évapo-transpiration des plantes poussant sur le mur végétal. Elles sont négligeables. Cependant par sécurité on veillera toujours au niveau d’eau dans le bac.
Ce système ne peut être installé qu’en intérieur. En effet en extérieur, surtout dans des régions à hivers rudes et été torides, l’eau gèlerait ou s’évaporerait. Les risques seraient respectivement que les racines des plantes ne prennent un coup de froid ou qu’il n’y ait plus du tout d’eau. Les conséquences seraient une mort des plantes et un changement de la pompe, qui pompant dans le vide casserait.
Ce système ne convient aussi qu’aux petits murs végétaux de moins de 10 m². Plus le mur est grand et plus le bac serait conséquent, entraînant des problèmes de génie civil (résistance de la dalle au poids du bac et de son contenant) et d’hydraulique (résistance du bac à la pression de l’eau).
Cela ne s’arrête pas qu’à cela : plus le mur est grand, plus le volume d’eau est conséquent, plus la pompe doit être puissante. Or nous utilisons des pompes pour bassins. Cependant dans un mur végétal, il s’agit de goutte-à-goutte.
A cela s’ajoute la hauteur du mur, plus le mur est haut, plus le débit doit être conséquent. Aussi si l’on a la pompe adéquate pour le volume d’eau nécessaire, rien ne prouve que la hauteur de refoulement sera conséquente. Une pompe avec une hauteur de refoulement suffisante est aussi trop puissante pour le mur végétal, au risque de faire un bac avec plus d’eau et donc plus lourd.
Cette hauteur de refoulement est calculée selon la hauteur du mur (le poids qui y augmente) mais aussi les frictions dans le tuyau. Il y a des risques que le système d’irrigation ne tienne pas.
Il existe une alternative : le circuit fermé avec un système d’irrigation plus ramifié et sans bac.
Autre système de circuit ouvert
Pour les murs végétaux extérieurs, hauts, de grande surface, il est possible de proposer un système peu gourmand en eau, avec ou sans cuve,(d’un volume bien inférieur au système fermé sans arrivée et évacuation d’eau).
Ce système a une arrivée d’eau et une évacuation.
Les pertes sont dues aux phénomènes d’évapo-transpiration des plantes (donc négligeables).
La nécessité d’y mettre une cuve est liée à deux critères majeurs : le débit dans l’arrivée d’eau et la pression dans les tuyaux.
Ce système est plus onéreux que le précédent. Seulement le prix se pérennise avec le temps par la faible consommation en eau. Ce système est adéquat en intérieur comme en extérieur, quelle que soient t la surface et même la hauteur du mur.
L’éclairage
Les murs végétaux extérieurs ne nécessitent d’aucun éclairage, sauf s’ils sont dans un endroit peu exposé au soleil.
En revanche en intérieur, il est capital que les plantes aient un cycle de 8 heures minimum pour effectuer leur photosynthèse.
L’éclairage des salles est inadapté aux besoins des plantes, qui absorbent des longueurs d’onde différentes.
Cet éclairage n’est pas relié à l’éclairage des salles et doit se mettre en marche même en l’absence de personnes, dans la salle où se trouve le mur végétal.
Il existe trois types d’éclairage pour les murs végétaux :
Les néons bleus :
Ils consomment peu, peuvent être proches des plantes
Les lampes à décharge :
Le meileur exemple est la lampe à sodium. Ces lampes sont efficaces, mais chauffent très fortement. Aussi il est nécessaire de les mettre à une distance de 50 cm du mur végétal
Les éclairages à LED :
Ces éclairages sont plus chers que les deux précédents, mais se rentabilisent avec leur faible consommation en énergie. Mais ils ont une durée de vie de 50000 heures et sont peu gourmands en énergie. Il en faut à lumière bleue et de 15 Watts.
L’entretien des murs végétaux
Un entretien du mur végétal est inéluctable.
Le premier mois il faut veiller à la reprise et l’enracinement des plantes, leur adaptation à leur nouvel environnement.
Le mois qui suit il est nécessaire de venir.
Ensuite il faut venir tous les deux mois.
Les produits fournis permettent aux plantes d’avoir assez d’énergie et la capacité de se défendre.
Un dépoussiérage est indispensable pour le bon fonctionnement des plantes.
Il faut aussi tailler, voire remplacer les plantes si nécessaire.
La pompe aussi doit être vérifiée, ainsi que le circuit d’irrigation.
Les tarifs
Les murs végétaux sont des produits nouveaux. C’est pourquoi leurs prix ne sont pas abordables pour une bonne partie de la population. Leur prix au m² varie du simple ou double.
On peut trouver des prix pas trop élevés, mais ils sont limités à une petite surface. Plus les murs sont grands et plus le prix est élevé, plus le prix baisse au m². Le prix varie au cas par cas. Cela dépend de la surface bien sûr, mais aussi de l’orientation et d’un grand nombre de contraintes (accès difficile, nécessité de main-d’œuvre supplémentaire, hauteur importante du mur à végétaliser, besoin d’un échafaudage ou d’une grue). Pour infos, en cas de besoin d’une grue ou d’un échafaudage, ceux-ci ne sont pas compris dans le prix au m² du mur végétal.
Réponses à certaines questions posées sur la présence de plantes dans nos intérieurs
En intérieur un mur végétal n’apporte pas de problèmes d’humidité. L’humidité est due à un manque d’aération des pièces de vos intérieurs. L’idée qu’une plante absorbe tout l’oxygène est faux. La journée elle rejette dix fois plus d’oxygène qu’elle n’en absorbe la nuit : il y a un apport en oxygène. Une plante est un piège à poussière : aussi il est conseillé de les entretenir pour leur pérennité. Les plantes inquiètent aussi pour les allergies. Là non plus il n’y a aucune inquiétude à se poser. La plupart des plantes vertes, d’origine tropicales, ne sont pas dans leur environnement naturel : par conséquent elles ne fleuriront ni ne feront de fruits.
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