Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs les Internautes,
La société Klouchie propose un nouveau concept de toitures végétalisées.
Ce système comporte un système d’irrigation par capillarité via une couche de polystyrène ou via un circuit fermé d’irrigation.
Il est possible de le mettre sur une étanchéité classique déjà existante, après avoir vérifié que cette dernière est vraiment étanche à 100 %
Il existe différentes façons de végétaliser :
- La végétalisation extensive obligeant d’intervenir plusieurs fois pour entretenir les graminées
- La végétalisation intensive avec du sédum demandant un strict minimum de végétalisation
- La végétalisation des toitures terrasses permettant de transformer la toiture en une pièce à vivre supplémentaire
Les deux premières peuvent s’appliquer sur toutes les toitures, quelles que soit l’inclinaison de la toiture. Seule la technique est adaptée selon ce critère majeur.
L’étanchéité est contrôlée afin de vérifier qu’il n’y aura aucun risque d’infiltration ultérieur.
On teste aussi la résistance de la dalle existante par prudence.
Nous proposons un système de toiture végétale intensive nécessitant peu d’entretien et destinée à des toitures, où il n’y aura aucun autre passage, que celui de l’entretien.
Après vérification de la résistance de la dalle et de l’étanchéité existante, s’il y en a déjà une (il est possible de placer la toiture par-dessus cette étanchéité), nous procédons par étape :
1. Mise en place de la membrane EPDM d’étanchéité
Cette phase est indispensable s’il n’y a pas déjà une étanchéité existante ou si cette dernière n’est pas considérée résistante ou suffisante.
Cela évite toute déconvenue dans le futur, après la réalisation de la toiture végétale
Nous la proposons à nos clients à titre de qualité et en gage de la qualité de notre travail.
2. Mise en place de la couche d’isolant
Cette étape consiste à mettre une couche d’isolant (polystyrène, laine de roche, chanvre etc …)
Comme pour l’étape précédente, elle est indispensable, s’il n’y pas d’isolant déjà présent ou que l’isolant présent est jugé insuffisant.
Nous le proposons à nos clients à titre de sécurité et en gage de la qualité de notre travail.
3. Mise en place de la seconde couche de membrane EPDM
Cette seconde couche d’EPDM vise à séparer la couche d’isolant des différentes couches constitutives de la toiture végétale proprement dite.
4. Mise en place de la couche drainante
Nous proposons deux possibilités pour la couche drainante
a) Une couche de polystyrène microporeux
Cette couche de polystyrène microporeux n’est pas du polystyrène traditionnel. Il assure une irrigation par capillarité et un enraciment des racines de sédum.
Il a la propriété d’accumuler l’eau de pluie.
Evidemment le trop-plein sera évacué via les conduites d’eau de pluie.
b) Une couche de pouzzolane
Cette technique plus courante consiste à étaler sur la surface de la toiture à végétaliser une couche de pouzzolane.
C’est une roche volcanique légère et poreuse.
Par-dessus On dispose du terreau.
5. Mise en place des plantations
On dispose par-dessus le polystyrène ou la pouzzolane les carrés préplantés de sédum en veillant à bien les jointer entre eux.
6. L’irrigation
Voici ci dessous une coupe transversale d'une de nos toitures vegetales :
En optant pour le polystyrène microporeux, qui absorbe l’eau, le reste de l’eau finit au tout à l’égoût.
En optant pour la pouzzolane, il est nécessaire de mettre en place un système d’irrigation, dit aussi « circuit fermé ».
L’eau de pluie récoltée via les conduits finit sa course dans une cuve de récupération des eaux de pluie enterrée.
Une pompe va filtrer et débarrasser de ses impuretés cette eau ainsi récoltée.
Ensuite via la force de la pompe, cette eau est propulsée dans un circuit d’eau qui l’emmène de nouveau sur la toiture végétalisée.
Evidemment il n’y a pas de perte d’eau dans les deux systèmes.
La pompe est branchée sur un programmeur automatique qui en fonction de la surface de toiture végétalisée, de l’exposition au soleil, mais aussi de la saison va réguler le nombre de cycles de l’eau.
Une intervention humaine est indispensable pour changer les filtres, entretenir les plantes et vérifier l’état de la pompe.
Il existe un système automatique, qui peut vous être proposé selon votre budget plus élevé.
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Laurent CHERET
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