Janvier et février riment avec gel ravageur.
Mars est vide et austère.
D'Avril on dit "A ne pas ôter un fil". (+1°C à la Saint Georges le 23 avril).
Mais juin nous a réchauffés et réconfortés.
Grâce aux alternances de pluies et périodes ensoleillées successives et courtes, nous avons pu bénéficier tout au long de la belle saison, nous aons profité des saveurs, senteurs et couleurs.
Elles se sont succédées tout au long de l'année.
En mars nous avons eu les premières fraises et cerises, tout comme les groseilles et framboises, qui se sont gorgées d'eau avant de devenir sucres.
En été, les reines-claudes, mirabelles et quetsches ont fait le bonheur des amateurs de tartes.
D'ci peu les noyers, noisetiers, comme les cognassiers font s'épanouir sous les derniers feux du soleil.
Avec une température de -4°C le jour du printemps, il y a tout de même des fruitiers, qui n'ont rien donné.
Il s'agssait là d'une température dans abri, cela signifie qu'au niveau du sol la température était 3 à 4 fois inférieure.
De petites gelées, qui sévissent plus facilement dans le fond des vallées, près des haies denses, soit plus généralement aux endroits peu aérées.
En plus les endroits exposés aux premiers rayons du soleil (à l'est), qui ont l'effet de loupe sur une fleur encore givrée, sont ceux, où les plantes souffrent le plus.
Cela s'explique par un réchauffement brutal après le froid et ayant pour conséquence la déstruction des tissus.
La mort n'est pas toujours causée par le gel lui-même.
Cela peut aussi être le résultat de parasites, insectes et champignons, qui profitent des plaies ouvertes par le froid pour s'installer et commencer leurs sinistres dégâts.
Bien sûr un autre élément capital et indispensable est la fécondation des fleurs.
Les insectes sont un élément majeur à la pollenisation de ces dernières, notamment les abeilles.
Cependant, si les températures ne sont pas favorables, on aura peu de fleurs fécondées.
Si vous avez un jardin ou un verger qui présentent de telles conditions climatiques, optez pour des variétés dites tardives, aussi bien pour les fruitiers que pour les plantes ornementales.
Il en va ausi de l'importance du choix de la bonne espèce, variété et surtout au bon endroit.
Toute l'équipe de CHERET HYDROCULTURE